Historique

PROCORAD est une association "sans but lucratif" créée en novembre 1995 à l'initiative des pharmaciens biologistes, regroupés au sein de l'association des biologistes de l'industrie nucléaire française, exerçant dans les Laboratoires d'Analyses de Biologie Médicale implantés dans les centres et établissements nucléaires en collaboration avec les services médicaux du travail pour assurer la surveillance médicale des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants.

Les premières inter-comparaisons, connues selon le modèle proposé par le Ministère de la Santé garantissant la confidentialité, ont eu lieu en 1978 avec un groupe restreint de laboratoires exclusivement français avec la participation de l'Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire. 

  • A partir de 1992, le nombre de participants a considérablement augmenté en raison de la demande d'inscription de laboratoires étrangers, rendant nécessaire la mise en place d'une structure permettant l'organisation de contrôles de qualité devenus internationaux.
  • En 2000, l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA), dont le siège se trouve à Vienne (A), a organisé, en liaison avec l'Association PROCORAD, au profit de ses états membres, une inter-comparaison concernant la détection et la mesure de radio-émetteurs gamma dans les urines.
  • 33 laboratoires représentant chacun leur pays ainsi que le laboratoire de l'AIEA ont participé a cet exercice. Une réunion de présentation des résultats avec la participation des responsables des laboratoires participants s'est tenue a Vienne les 11 et 12 septembre. L'AIEA a très apprécié la contribution technique de PROCORAD durant toute l’inter-comparaison.

 Cette collaboration s'est poursuivie en 2001, par la demande faite à PROCORAD d'organiser un circuit d’inter-comparaisons du même type pour la recherche des actinides dans les urines. Cet exercice préparé par le LAM COGEMA Marcoule au profit de l'AIEA a fait l'objet d'une exploitation statistique et d'une présentation aux participants à Vienne en 2002 par Didier Cavadore